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RODOLPHE FRANCHI

Comme beaucoup de passionnés je suis tombé amoureux très tôt de la photographie. À l'aube de mon adolescence je prenais des photos de ma famille en vacances, le restant de l'année c'étaient mes copains ou mes animaux domestiques, 12, 24 ou quand j'avais un peu plus d'argent de poche, 36 poses.
Puis je découvris, émerveillé, le noir et blanc et la magie des développements films suivis des tirages papiers dans ma salle de bains.
La vingtaine passée, un peu par hasard, je suis entré dans un studio qui réalisait des prises de vue d'objets. Les jours qui suivirent, une petite voix intérieure ne cessait de me répéter... Voilà ton métier !
Et j'ai suivi ma petite voix, j'ai photographié pour des entreprises, pour des particuliers, pour ma famille, pour moi-même.
Aujourd'hui j'ai laissé de côté le travail dans le domaine de la communication pour me consacrer entièrement à mon travail personnel.
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Rencontres improbables

Cette série, toujours en cours, qui n'a d'autre ambition que de faire sourire, m'a été inspirée par un événement de ma vie qui ne prêtait pas à rire. Quand ma mère a dû quitter son pavillon pour aller dans un Ehpad, il m'a fallu vider sa maison de tous ses objets. Construite par mon arrière-grand-père, certains étaient au même endroit depuis près d'un siècle. Pour la première fois, je les voyais changer de lieu, changer de mains. Étais-je triste ? Non, au contraire ; une nouvelle vie commençait pour eux.
Mais peut-on parler de vie alors qu'ils ne sont que des objets inanimés ?
Ils n'ont certes pas d'âme, mais ils ont tous une histoire qui leur est propre. Combien de mains, combien d'yeux s'y sont posés ?
En mettant en scène ces objets dans des postures parfois inconfortables, j'ai imaginé une nouvelle histoire qui, j'en suis sûr, ne sera pas leur dernière, car à la différence de nous, simples humains, les objets peuvent avoir de nombreuses vies.

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