À FLEUR DE LUMIÈRE
UN LIVRE D'ÉRIC PETR
ÉDITION NUMÉROTÉE DISPONIBLE EN PRÉACHAT À PARTIR DU 02 DÉCEMBRE
À FLEUR DE LUMIÈRE
ÉDITION LIMITÉE, NUMÉROTÉE, SIGNÉE PAR LE PHOTOGRAPHE
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Corridor Éléphant Éditions propose depuis dix ans des livres d’artistes émergents en édition de collection, limitée, numérotée et signée.
Le livre d'Éric Petr est disponible en édition de collection, imprimé sur un papier semi-mat 170 g, numéroté et signé par l'auteur.
L'édition de collection est imprimée en France et envoyée par nos soins dans un très beau papier de soie bleu cacheté.
Acquérir le livre en édition limitée, c’est désirer un objet unique faisant lien avec l'auteur.
Format 21 x 15 cm (format cahier). 152 pages. 108 photographies. Couverture 400 g pelliculée. Papier intérieur 170 g semi-mat.
La photographie d’Éric Petr n’est ni une photographie attendue, ni la photographie telle qu’on l’entend. Elle se défie du sens, se moque des règles, se joue des ombres. Elle ne raconte rien ou si peu. Elle ridiculise les phrases trop longues, les descriptions qui s’égarent, les variantes qui se confondent.
Elle montre ce que l’on n’ose regarder : le temps. Et avec lui, la multitude des dimensions qui l’entrecroisent. Le travail d’Éric Petr ne montre pas, il saisit. Davantage que des figures géométriques ou des trainées de lumières qui se superposent, l’artiste fige cet invisible tangible, cet « abstrait, constant et présent ».
L’éditeur
À FLEUR DE LUMIÈRE (EXTRAIT)
L'INTERVIEW D'ÉRIC PETR
1/ Que photographiez-vous ?
Mon intention vise à saisir les sources invisibles de notre univers, cette matrice qui se cache derrière tout ce que nous voyons du monde. Pourtant, cette matière à fleur du visible, que nous percevons parfois à travers une émotion, le recueillement ou la méditation, vient nous interroger sur cette dimension impalpable et indicible. C’est sur ce fragile équilibre que ma photographie explore cet espace liminaire.
2/ Pourquoi ce livre ?
À fleur de Lumière est né de l’envie d’écrire le cheminement de ma pensée, que j’explore depuis les années 80 avec mon œil de photographe. Le temps a su marquer clairement les périodes et les changements de cette vie, et cette prise de hauteur qu’offre ma monographie met en lumière ce cheminement toujours constant qui a construit mon regard de plasticien. Ce livre est une traversée : un espace de silence et de respiration, une invitation à regarder autrement. J’ai voulu faire de cette édition limitée un objet aussi soigné que beau, pensé pour un regard intérieur et méditatif.
3/ Avez-vous le désir de montrer (ou démontrer) quelque chose à travers l’image arrêtée du temps ?
Je dirais plutôt que c’est l’image qui s’arrête sur un temps qui file. Ma photographie est celle d’un film où la caméra aurait oublié de faire avancer sa pellicule. Ce que je cherche, et par conséquent tends à démontrer, c’est capter (in situ) des informations subliminales d’un lieu, d’une scène ou d’un événement sur une seule et même image, afin de recueillir, sur ce même plan, des prises de vues (avec un « s ») qui apportent à une scène figurative une dimension multidimensionnelle et spatiale.
4/ Qu’est-ce qui vous pousse ou vous entraîne à mettre en lumière le non visible ?
Très jeune, j’ai été violemment confronté à la mort et amené à me poser, plus tôt que nécessaire, des questions existentielles sur ce qui sépare la naissance, la vie et la mort. C’est sans doute, me direz-vous, un sujet extrêmement bateau, mais lorsqu’il devient le mode de pensée et de réflexion central dans la vie d’un enfant, des choses et des logiques se mettent en place dans son subconscient et lui font voir, pour toute sa vie, le monde différemment. C’est donc tout naturellement cette hypertrophie de la sensibilité qui m’amène à montrer ce que je vois et ressens.
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