FAYE DIVERS de BERNARD DROUILLET

Le livre de Bernard Drouillet est disponible en édition de collection, imprimé sur un papier semi-mat 170 g, numéroté et signé par l’auteur.
Format 21 x 15 cm (format cahier). 80 pages. 36 photographies. Couverture 400 g Semi-mate. 
L'édition de collection est imprimée en France et envoyée par nos soins dans un très beau papier de soie bleu cacheté.
 
Faye Divers ne donne pas simplement à voir un village français comme on peut en imaginer des dizaines, Faye Divers montre un territoire, cadre et encadre une culture, des habitudes, une simplicité qui a trop souvent tendance à s’effacer par timidité ou peur de manquer de légitimité. Faye Divers n’est pas simplement un village dont le photographe aurait figé l’image, c’est la photographie à l’instant T d’un temps préservé, immortalisé par un noir et blanc qui en laisse planer la temporalité.
L’éditeur
 
L'INTERVIEW
Pourquoi avoir photographié Faye-La-Vineuse ?
Photographier Faye a été une gageure pour moi. C'est un beau village de Touraine où je passe quatre mois par an en famille. Je suis resté longtemps sans trouver d'approche personnelle qui m'intéresse vraiment. En général, je photographie des gens, là, j'ai voulu faire des portraits sans humains.
 
Pourquoi en avoir donné le titre Faye Divers ?
C'est devenu un jeu dans le village, initié par deux nouveaux arrivants qui ont ouvert un café, de faire des jeux de mots avec ce nom qui permet tout.
 
Diriez-vous de ce travail que c’est un travail de mémoire ? Si oui, pourquoi l’avoir entrepris ?
Oui, la photographie permet ce travail de mémoire  et dans le cas présent, c'est un regard, à un moment T, sur ce village qui évolue sans cesse, mais aussi une tentative de garder en mémoire ce que Faye a d’intangible.
 
Pourquoi y avoir associé les textes de Luc Vasselin ?
À la deuxième exposition de ces images, j'ai éprouvé le besoin d'associer la parole d'un résident de Faye, car je n'y suis personnellement que quatre mois par an. Une parole qui vaille par elle-même, qui ne soit pas un commentaire, un peu décalée ou poétique comme j'ai tenté de le faire dans mes photos. Luc est mon voisin et a bien voulu relever le défi.
 
Qu’est-ce qui vous pousse à photographier ?
La trouille, je pense... Cette idée insupportable qu'une main reprenne ce qu'elle m'a donné sans avoir eu le temps de laisser une trace de mon passage.