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THIERRY DUBREUIL

J’ai reçu une formation sur l’image à la galerie, journal et maison d’édition Contrejour, sanctuaire de la photographie d’auteur, dans les années 80 à Paris. Puis j’ai recherché une expression en abordant les différents métiers de l’image dans l’effervescence de l’essor technologique de l’infographie et de la vidéo en participant notamment à Picnic TV, magazine sur la création vidéo diffusé sur une chaîne crytée. Je suis, au temps de l’information numérique et de l’IA, revenu à la photographie pour montrer, tout en jouant sur l’ambigüité du réel, des images qui portent la marque d’un regard humain.
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La mythologie gréco-latine nourrit l’imaginaire créatif de la statue funéraire de la sculpture de la fin du 19ᵉ et du début du 20ᵉ. Elle est un héritage érudit antique, vulgarisé pour le bourgeois, offrant à ce monde exclusivement masculin pas très lointain un hommage visuel permanent.

C’est aujourd’hui un art d’accès difficile qui, avec le passage du temps, donne cette impression d’uniformité, où l’on peine à distinguer la singularité des œuvres.

Après avoir sélectionné dans les principaux cimetières parisiens certaines de ces têtes pour le sentiment de présence qu’elles donnaient, j’ai voulu faire renaître avec la photographie (qui ne parle que du désir impossible de retenir le temps) un regard et une émotion sur ces visages de disparus, en ramenant leurs effigies de mortels “hors du commun” à l’humanité du commun des mortels.

Dans le mode sériel, j’ai accueilli sans retouche la mémoire de ces âmes animatrices qui remontent à la surface, en utilisant la prise de vue à main levée, avec un cadrage serré et précis sur les plongées et contre-plongées ainsi que sur le choix des angles, dans la spiritualité des lumières tamisées de l’automne et de l’hiver.



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