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SABINE AGOSTINI

Franco-libanaise, je suis née et je vis à Paris. J'ai fait des études de droit et je suis devenue avocate avant de me tourner intégralement vers la photographie en 2019.

Autodidacte, j'ai commencé la photographie un peu par accident, sans me poser de questions, simplement guidée et inspirée par d'autres passions parallèles, comme le cinéma, la littérature ou encore l'art pictural.
Quand je photographie j'ai cette impression sous-jacente de capter l'instant d'un ensemble plus vaste, comme si j'effectuais un arrêt sur image d'une scène de film ou que j'étais projetée sur un plateau théâtral.
Je photographie quasiment toujours de manière spontanée, à main levée, afin de rester discrète et plus libre de mes mouvements.

Au cours de mes errances nocturnes je m'attarde essentiellement sur les espaces vidés de toute présence humaine, privés de toute temporalité. Ce dépouillement renforce à mon sens la dramaturgie derrière l'image. L'absence de l'homme, le silence qui se dégage d'une photo où rien ne se passe (pour l'instant !) présente un aspect encore plus mystérieux et inquiétant.

J’aime la nuit pour son ambiguïté et son ambivalence. Elle est porteuse de mystères, de trouble, elle féconde notre imaginaire et pervertit la réalité. Elle est à la fois pleine de promesses et de doutes.
C’est le moment où les rêves se font et se défont et les cauchemars aussi…

Quand je photographie un paysage, une rue, un espace, je garde toujours dans un coin de ma tête le travail d’édition que je souhaite réaliser plus tard en post-production.
La retouche photo devient alors une étape essentielle dans mon travail photographique me permettant de « scénariser » et donner une direction à ma composition. Elle me permet d'obtenir le rendu le plus cinématographique possible et de renforcer cet état de solitude, de désespoir et de mal de vivre urbain ou au contraire d’offrir un aspect presque surnaturel à l’image photographiée.
Dans ce processus, je suis sans cesse fascinée et inspirée par les photographies de Todd Hido, la peinture d’Edward Hopper, la  pop culture des années 90 ou encore par l’esthétisme Lynchéen.
À mon sens la source lumineuse, même infime, joue toujours le premier rôle, qu'il y ait ou non une présence humaine dans le cadre. Elle rythme l'image et se dirige quasi systématiquement vers celui qui regarde, faisant peut-être de la peinture au clair-obscur ma première source d'inspiration.

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