MYRTILLE AVRAM

Depuis que mon grand-père, photographe, a mis un appareil entre mes mains à l’adolescence, je photographie ; mon environnement proche, ma famille, mon quotidien. Mon regard est souvent attiré par les détails les petits rien qui passent inaperçus. J’y perçois une poésie que j’essaie de mettre dans mes images.
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Pour la série « Disparaître » j’ai tourné l’appareil photo vers moi, un peu par ennui, mais très rapidement le questionnement a émergé des images. Disparaître signifie « cesser de paraître, ne plus être perceptible » . Alors les photographies interrogent cette disparition, le vide de l’absence, dans une tentative de saisir le temps qui passe, ce qu’il reste de nous et nos propres contours qui s’estompent parfois.