MARIE LE MOIGNE

Après avoir obtenu un Master en arts plastiques, visuels et de l’espace en 2014 à Bruxelles, je suis rentrée en France avec l'objectif de passer le concours d'enseignante en design et métiers d'art.
Enseignante en design et métiers d’art depuis 2015, je poursuis en parallèle et nourris ma pratique pédagogique avec ma pratique artistique. Depuis 2022, je consacre la moitié de mon temps à mon statut d'artiste-auteur. Un équilibre s'opère entre mes deux professions.
Ma formation pluridisciplinaire (master en typographie, photographie et vidéographie à l’ERG - Bruxelles) en design éditorial complète mon travail sur l’image. J’aime mettre en relation la page, les mots et les images que ce soit dans l’espace intime du livre comme dans l’espace public du white cube. L'écriture a toujours été importante pour moi. J’y consacre une place importante dans ma pratique.
Ma pratique artistique et mon travail questionnent les dialogues que peuvent établir les arts visuels et la littérature. Par ailleurs, je m’engage et m'interroge sur les enjeux sociétaux concernant le féminisme, le corps, la mémoire, etc.
En 2022, j'ai exposé mon travail à Paris 8, à la galerie Giardi lors de la Biennale de design de Saint-Étienne.
En 2023, ma série photographique « de l’autre côté du miroir I et II » a été exposée au parcours d’art contemporain « Les rencontres d’Aubergine » à Villeneuve les Avignon puis à la Nuit Blanche à Paris (mairie du 19ème et Buttes Chaumont).
Début 2024, je participe à des expositions collectives à Paris/Vincennes, à Rome ainsi qu’à Boston.
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Le projet « Cliquetis du monde » présente des agrandissements de photographies mises en relation avec la matière picturale et la pellicule photographique. Le projet comporte également une vidéo de 3’57.
Cliquetis, c’est le bruit des câbles qui s’entrechoquent avec le vent dans les ports de pêche et de plaisance. La sonorité du monde, donc, un monde maritime et terrestre qui essaie de se maintenir en équilibre. C’est pourquoi les formats pivotent, basculent, bouleversent le sens de la ligne d’horizon. La verticalité et l’horizontalité se tournent autour dans un jeu circulaire infini. Un cercle qui représente le cycle de la vie des éléments de la terre. D’autre part, la bande sonore de la vidéo, reprend des sons du milieu marin (son capté sur un caseyeur en Bretagne).
En arrière, une voix, un dialogue demeurent inaudibles. Ce dialogue laisse imaginer un échange de paroles fictives.