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JEAN-MICHEL FLAMBARD

Photographe amateur, autodidacte passionné.
L’appareil photographique pour moi, est le médium, pris aux sens d’intermédiaire et de moyen, par lequel je tente de m’exprimer, avec pudeur. En m’approchant de mon intimité, de ma poésie intérieure, je tente de rendre palpable le silence, la solitude parfois et la lumière que je perçois dans chaque portrait, scène de vie simple, objet, que je donne à voir.
Je ne suis pas tourné vers le passé, pourtant je suis attiré par la patine et les traces que le temps laisse sur les hommes, ainsi que par les traces que laissent les hommes dans leur environnement.
Très rêveur, attentif au monde, c’est de la poésie en images que je tente de proposer pour que le regardeur se sente libre d’y entrer et de s’y perdre. Votre émotion, que je cherche à provoquer, quelle qu’elle soit, est mon leitmotiv.

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Marcescent
C’est un jardin presque à l’abandon. Des fleurs fanées, des fleurs en fleur. Les massifs sont en friche et manquent d’eau. Même si le grand cèdre, le sophora et l’érable les protègent du soleil.
Les jours sans vent le silence impose sa loi. Les cris d’enfants, leurs disputes et leurs jeux l’ont déserté. Mais la grille qu’ils rêvaient de franchir est toujours là ainsi que les hauts murs au-dessus desquels commence l’infini.
La biodiversité règne. Comme le sauvage et le rebelle triomphent dans mon cœur. Ni bien rangé, ni contraint.
Tant de saisons ! Toute une vie...
Marcescent, tel le feuillage du chêne ou du hêtre, qui durant tout l’hiver, même jauni, même sec, reste accroché à son arbre, je suis resté là.
Je m’y suis raconté des fables, d’oiseau, d’escargot, j’ai rêvé de fuite, de vents qui m’emportent loin.
Il n’y a pas que des couleurs et des fleurs dans ce jardin sans jardinier. Il y a aussi de la poésie que j’ai tenté de capter.

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