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FABIENNE MONDIE

Ma vie professionnelle a accaparé beaucoup de mon temps.
Mais son arrêt m’a libérée et je peux maintenant donner libre cours à ma passion : la photographie.
Tout ce qui est autour de moi est une source d’inspiration, et notamment la peinture et les photos des maîtres du passé et de mes contemporains.

Je ne me demande jamais si ce que je vois est « beau ».
Quelque chose là, en face de moi, me touche, m’émeut, me trouble, que ce soit un humain, un animal, un paysage, une architecture, une lumière ou même juste une couleur.

J’utilise la photographie comme un medium qui me permet d’exprimer ce que je ressens. Partir avec mon appareil photo, mon complice, mon fidèle compagnon, et retranscrire, grâce à lui, mes émotions, est un de mes grands bonheurs.
Un autre serait de pouvoir les partager avec vous.
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Tout ce qui fut sera, pour peu qu’on s’en souvienne.

Les personnes qu’on aime s’en vont, les unes après les autres.
Nous le savons tous, nous le vivons tous.
Mais nous savons aussi que nous en gardons certaines près de nous.
Il se peut qu’on leur parle, qu’on leur demande conseil, qu’on sollicite leur aide.

C’est grâce à elles que j’existe car elles m’ont fabriquée, éduquée, enseignée, aimée ; je les ai aimées et elles sont toujours là pour moi.

Le décès d’un ami très cher m’a fait réaliser qu’au fil des années se constituait, en moi, un véritable cimetière que je porte, mais que je berce et qui me berce aussi, doucement, en permanence.

Alors j’ai décidé de mettre ces personnes-là en scène, là où elles reposent, mais dans des attitudes de vivants, telles que je les ai connues et aimées.

C’est ce travail de mémoire personnelle que je vous propose.


Je remercie Aragon de m’avoir prêté ce vers pour en faire le titre de ma série.

… « Tout ce qui fut sera pour peu qu’on s’en souvienne
En dormant mon passé que ne l’ai-je perdu
Mais voilà je gardais une main dans les miennes
Il suffit d’une main que l’univers vous tienne
Toi que j’ai dans les bras, dis où m’entraînes-tu
Douleur et douceur d’être ensemble confondus » …

(Poème du bonheur d’Elsa)

Fabienne Mondié

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