AXELLE DUAULT DHALLENNE

Axelle Duault-Dhallenne a vécu quelques années dans différents pays tels que le Pérou, l’Espagne ou encore le Canada dans le cadre de son métier de traductrice. Ceci lui a également permis d’enrichir sa pratique artistique et de découvrir de nouveaux environnements ; dénicher l’exotique dans le quotidien, le dépaysant, l’étrange.
Lyonnaise d’adoption depuis 2007, elle fait partie pendant plusieurs années de la Gourguillonnaise, association culturelle offrant pour sa section photo des lectures d’images, des conseils pratiques et des visites de galeries. Elle a ensuite suivi pendant 3 ans une master class à la galerie Vrais Rêves et participe aujourd’hui à des lectures de portfolios organisées par Poltred, la Maison de la Photographie à Lyon, afin d’affiner les différents projets qu’elle développe.
Elle a exposé à Angers ou encore à Lyon et imprime parfois certaines images en grand format afin de les afficher dans la rue un peu partout dans le monde. Axelle a publié son premier livre avec les Éditions Corridor Éléphant en décembre 2022. Son travail a été diffusé dans divers magazines tels que 9 lives, 1-epok formidable et Réponses photo. Elle fait également partie des artistes sélectionnés pour le prochain numéro de la revue lyonnaise « Chabe » et elle exposera du 24 septembre au 6 novembre 2023 à l’Atelier, à Royère de Vassivière.
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LYON - BEOGRAD
Ceci est un carnet de voyage entre Lyon et Belgrade, mais peu importe où ont été prises ces photos. J'ai ici voulu montrer une autre manière de percevoir la ville et le quotidien en général. Toutes les scènes sont vidées de leur personnage ; tout a été abandonné en l'état, comme si les habitants avaient fui une catastrophe.
Voyager me permet avant tout d'être plus disponible à ce que je vois et de mettre mon œil en éveil. Je photographie ce qui me surprend ; des objets que je peux croiser tous les jours, mais qui sortis de leur contexte, dégagent une beauté particulière. Cette série est également une célébration des effets d’ombres et de lumière, avec un traitement plus ou moins conventionnel, plus sombre ou complètement saturé.
J'aime les prises de vue très frontales et très épurées, ainsi que le mélange des techniques qui me permet d'explorer le médium photographique et d'illustrer une sorte d'équilibre instable. J’aime quand quelque chose détonne silencieusement dans une image.