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ALAIN REICHLING

Mon parcours scientifique a toujours été mon pilier central, mais ma vie a pris une dimension artistique grâce à ma femme. Elle, issue des beaux-arts, m'a ouvert les yeux sur la beauté et la richesse du monde artistique. Avant notre rencontre, je voyais le monde à travers le prisme de la logique et des chiffres ; elle m'a appris à apprécier l'esthétique, les couleurs, et surtout, la subjectivité de l’art. Grâce à cette influence créative, j'ai développé une passion pour la photographie. Ce qui a commencé comme un passe-temps est devenu une véritable passion où je cherche à capturer l'essence du moment, les nuances de la lumière, et l'émotion des scènes quotidiennes ou extraordinaires. La photographie me permet de combiner mon amour pour la précision technique avec une expression artistique, offrant ainsi un équilibre parfait à ma vie.
Mon parcours scientifique, avec son accent sur l'innovation et l'expérimentation, m’a naturellement conduit à explorer les applications de la technologie dans l'art de la photographie. J'ai découvert la photographie aérienne, une méthode qui me permet de capturer des perspectives inédites et de vastes panoramas, révélant la beauté et la complexité du monde vu d'en haut. Ce type de photographie exige non seulement une compréhension des outils technologiques, mais aussi une vision artistique pour transformer ces images brutes en œuvres d’art. Parallèlement, j'ai développé un intérêt pour les procédés photographiques alternatifs, cherchant à maîtriser des techniques qui sortent des sentiers battus de la photographie numérique contemporaine. J'ai expérimenté le sténopé, la chambre grand format, la cyanotypie, la gomme bichromatée et d'autres méthodes anciennes, découvrant la magie de la chimie photographique et la beauté des images qui résultent de ces procédés manuels et artisanaux. Cette immersion dans les techniques anciennes m’a appris à apprécier la patience, l'artisanat et le caractère unique que chaque image acquiert à travers ces méthodes.

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La route nationale 4 en Belgique, reliant Luxembourg à Bruxelles, traverse la province de Luxembourg entre Arlon et Marche-en-Famenne. Cette portion de la route est un témoin silencieux des transformations sociales, économiques et culturelles de cette région. Cette série photographique, entièrement en noir et blanc, vise à capturer l'essence de ce trajet, en révélant les contrastes entre passé et présent, ruralité et urbanité.
L'objectif de ce projet était de documenter et d'interpréter les paysages, les structures et les communautés le long de cette section spécifique de la route.
À travers les images monochromes, je souhaite faire émerger une mémoire visuelle de cette route, mettant en lumière des lieux oubliés ou en transition.
La province de Luxembourg, avec son histoire et son évolution, offre un terrain fertile pour observer comment les infrastructures et les paysages se transforment avec le temps.
Cette route, pour moi, évoque des souvenirs d'enfance précis. C'était le chemin que nous prenions pour rejoindre le sud de la France durant les vacances. À l'époque, la nationale 4 était animée, pleine de vie et de promesses d'aventures. Aujourd'hui, en la parcourant, je ressens une nostalgie poignante. Les zones, autrefois vibrantes, semblent maintenant abandonnées, comme si le temps s'était arrêté. Par cette série, je souhaite témoigner de cette transformation, capturer ce sentiment de perte et de silence qui s'installe sur des lieux autrefois pleins de dynamisme.



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