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MERLIN FERRET

Merlin FERRET, 23 ans, je suis photographe autodidacte, indépendant et passionné par l’image.
Cette passion que j’ai pour l'image depuis maintenant plusieurs années, m’a amené à découvrir le lien social qu’une photo peut créer entre plusieurs individus, les enjeux dits politiques qui peuvent en découler mais aussi et surtout l’importance d’un travail de mémoire sur les événements qu’un pays peut traverser.
Depuis plus de 5 ans, je documente les mouvements sociaux sous la politique du président Macron. Un travail photographique qui s’étend en dehors des frontières françaises, comme ma série « Amor Capucha » sur les révoltes chiliennes de 2019/2020, exposée par la suite en juin 2021. Il en va de même pour mon travail en cours sur le Liban (2021/2023), pays fracturé face aux crises qu’il subit. Mes sujets s’articulent également autour du témoignage, qui est pour moi un indispensable afin de comprendre et transmettre les enjeux sociaux, géopolitiques et environnementaux de notre société.
Un travail de témoignage que l’on retrouve tout particulièrement dans le livre « Ukrainian Exodus » retraçant le départ des réfugiés ukrainiens au début du conflit en mars 2022.
Mes images concernent donc presque exclusivement des sujets relevant des mouvements sociaux, des zones de conflit ou des enjeux écologiques et migratoires. Je souhaite garder une trace de ces personnes que je rencontre, les inscrire dans le temps, pour transmettre à autrui le souvenir de celles et ceux qui ont marqué leur époque.

Le souvenir retrouvé de mon grand-père versant des larmes devant son poste télé.
Les images de guerre qui étaient diffusées m’ont suscité des questions qui me taraudent encore l’esprit. Ne sachant par où commencer, mon regard accompagné d’un long silence fut la seule réponse accordée à cette scène d’enfance.
C’est dans cette optique de questionnement, de compréhension et de transmission que mes images trouvent leur place. Comment photographier la guerre pour que celle-ci puisse être comprise. Dans la continuité de la victoire du peuple ukrainien face au gouvernement pro-russe de l’ex-président Viktor Yanukovych durant la révolution du Maïdan en 2014 ; puis de l’annexion de la Crimée par les uniformes aux couleurs russes, c’est dans la nuit du 24 février que la situation entre l’Ukraine et la Russie prend un nouveau tournant. Vladimir Poutine lance une invasion de l’Ukraine sous couvert d’opération militaire.
Le pays subit alors de nombreuses frappes aériennes tout particulièrement à l'extrême Nord, non loin de la ville de Kiev mais également à l'extrême Est et Sud du territoire avec des villes comme Kharkiv ou encore Marioupol dans lesquelles des combats s’engagent. Les villes du pays se barricadent et la loi martiale est décrétée, aucun homme en âge de combattre ne peut quitter le territoire tandis que femmes et enfants qui le souhaitent fuient le pays. Certains civils s’engagent dans les milices de défense territoriale, apprennent à manier les armes ou participent à l’effort de guerre en confectionnant des filets de camouflage, de la nourriture ou tout autre élément pouvant aider le peuple dans ce conflit.
J’ai donc suivi l’exode de la population engendré par l’invasion russe, l’histoire de ces familles touchées par cette tragédie qu’on appelle la guerre.

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