LES CHEVALIERS PHOTOGRAPHES
Couple atypique dans la vie, duo de photographes improvisé, les Chevaliers Photographes ont tout d’abord eu simplement envie de partager à travers la photo leur folle aventure amoureuse, artistique, sexuelle, qu’ils vivent ensemble et avec leurs amantes. Les corps s’enlacent, se prélassent, se goûtent, s’embrassent, s’offrent, s’enchaînent, se déchaînent.
Ils racontent alors le monde – leur monde, telle une autre réalité – sorte de bulle magique, dans lequel ils se retrouvent régulièrement. Inlassables curieux, assoiffés de nouvelles aventures à vivre et à revivre ; Stakanovistes du plaisir, doux-dingues hédonistes, un tant soit peu poètes, ils témoignent ainsi – tel un acte s’il n’est politique, en tous les cas engagé – de ce qu’ils s’apportent l’un à l’autre, du bonheur que s’ils (se) partagent, bravent leurs (nos ?) interdits, questionnent la sexualité et les tabous qu’elle suscite alors qu’ils s’impliquent eux-mêmes dans leurs photos, et rêvent d’un monde plus grand encore, où chacun, chacune peut vivre à sa manière, dans une liberté totale, fièrement.
C’est donc dans cet esprit que Les Chevaliers Photographes commencent à travailler ensemble en 2018. En 2020, ils entrent dans le catalogue de Lusted Men, ils organisent leur première exposition, en deux chapitres : Secret et Censuré. Certaines de ces photos seront également exposées à la Galerie d’Art Concorde, tandis qu’ils obtiennent une mention honorable aux ND Awards pour la photo «Le Mont Fuji». En 2022, leur série «Les mains» est sélectionnée au Festival Love&Sex (diffusé en ligne en raison de la pandémie), trois photos de leur série «Archives Secrètes» est sélectionné au Festival LGBT Merlinka (Serbie). Et ils animent une émission Space Twitter toutes les deux semaines avec Nora Gaspard sur la bisexualité masculine et la sexualité masculine.
Cependant, dans le monde où ils vivent et évoluent intimement, ils ressentent pleinement le tabou et la censure lié à la sexualité. Ils décident de s’emparer du sujet et rédigent en 2023 un manifeste pour une vision positive et libérée de la sexualité. Ils revisitent leur série «Censored» qui devient «69-Censored» et censurent eux-mêmes leurs œuvres ; soulevant ainsi des questions sur la manière dont la sexualité est souvent considérée, ils proposent une sémantique différente. Ils sont interviewés par Colette Se Confesse, Le Parisien, pour partager leur réflexion au sujet de la sexualité.
En parallèle ils élaborent la série «Parenthèse», comme un moment de calme où les corps s’extraient d’un monde trop brutal, «L’Hexagone des fantasmes» où ils mettent en scène les fantasmes possibles d’un couple ; «Quand un dino rencontre une licorne» une histoire féerique de la rencontre improbable de deux être que tout sépare.
En 2024, ils sont sélectionnés par DER GREIF, dans la Guest Room de Nadine Isabelle Henrich, Curatrice de La Maison de la Photographe au Deichtorhallen d’Hamburg, et William Camargo, artiste photographe et fondateur de Latinx Diaspora pour leurs photo d’Archives Secrètes, dont une fera l’objet d’une publication sur leur site. Dans le même temps, Lusted Men annonce la publication de 3 de leurs photos de diverses séries dans leur future édition.
En marge de tout ce travail, alors que la pandémie de 2020 leur évoque un cataclysme déjà en cours, ils travaillent sur un nouveau projet à envergure écologique, et photographient des paysages urbains ou naturels qui évoquent un «Kataclysm_e». La beauté captivante des paysages en ruines rappelle à la fois la fragilité et la résilience de la nature, ainsi que notre responsabilité en tant qu’êtres humains. Ces photos in situ laissent là aussi entrevoir une autre réalité, vers laquelle nous semblons nous diriger, et remettent en question les modes de vie, les choix individuels et collectifs qui ont conduit à cette situation critique. Sélectionnées au Festival Émois Photograhiques Édition 2022, ces photos sont pour la première fois exposées en public et ils sont nommés au 7ème Prix Émois Photographiques. Depuis ils continuent d’explorer ce travail à travers l’Europe tout entière, avec la volonté de sensibiliser sur l’urgence climatique. Ils proposent un diaporama sous forme de film en mars 2024.
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Kataclysm_e
Towards Another Reality With Love
Kataclysm_e, towards another reality with love, un voyage au cœur de l’inattendu, dévoile une collection d’images d’un futur qui transcende les frontières du temps. À travers la quête solitaire d’un homme, nu, masqué, et vulnérable, le récit se tisse autour de son exploration des vestiges du déclin humain.
Sa nudité, exposée à la rudesse de cet environnement, symbolise la vulnérabilité de l’humanité face à ses propres choix. Le masque à gaz néo-rock qu’il porte est à la fois un instrument de survie et une métaphore de la nécessité de s’adapter à un futur incertain. Chaque photographie de «Kataclysm_e, towards another reality with love» présente cet homme comme le dépositaire de cette histoire à venir, transformant ainsi la série en un appel à l’action, à la conscience, et au respect de la nature au regard de sa puissance. À travers ses yeux, nous sommes conviés à interroger notre héritage, à prendre conscience de notre impact, et à réimaginer les fondements de notre existence.
Il nous fait visiter ce monde à venir, suscitant la question cruciale : Est-ce celui que nous voulons ?
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