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LAURENT BARRERA

Laurent Barrera est né en 1966 à Marseille et a passé son enfance entre le Pacifique Sud et la Provence. Il débute une carrière d’ingénieur géologue sur l’océan Indien avant de devenir vigneron en Provence. Ses voyages pour exporter ses vins l’amènent de nombreuses fois au Japon où il découvre une esthétique et un rapport à la Beauté qui influenceront fortement son activité artistique. Laurent Barrera remporte en 2019 le grand prix du concours photo d’Arles présidé par Sam Stourdzé pour les 50 ans du festival et les 100 ans d'Olympus. Il s’installe en tant qu’artiste photographe en 2021 et participe à plusieurs festivals tels que Photomenton, les Rencontres du Prieuré de Salaize, les Nuits de la photographie de Pierrevert 2022 avec sa série Koï, Besançon, Présence Photographie à Montélimar… Il est également l’auteur du livre photo « Koï » qui a remporté le premier prix au festival international de Namur 2022 catégorie livre photo. En 2023, il est représenté par la Galerie de l’Atelier à Six-Fours où il réalise sa première exposition monographique. En février 2024, il présente à Arles, pour la première fois, sa série « Protean » à l’Hôtel Le Calendal.

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« Protean »
Le Rhône est la raison même du choix de l’emplacement de villes telles que Arles, Avignon, Valence, Vienne ou encore Lyon. C’est le témoin et la première inspiration de la culture romaine dans le sud de la France...
Dans les plus anciennes traditions, ce fleuve était considéré comme une divinité à part entière. Dans la mythologie gréco-romaine, parmi les dieux de la mer, il y en a un qui fascine les hommes au plus haut point, c’est Protée, fils de Poséidon.
Si Chronos représente le temps, Eros l’amour, Hadès le monde des morts, Proteus est le dieu du futur et de la métamorphose. Proteus avait le don de prophétie et cristallisait les questions propres au passage de l’homme sur Terre : Qui suis-je? D’où viens-je? Et où vais-je?
Il incarnait donc un véritable besoin pour les humains et attirait l’attention des mortels. Beaucoup voulaient le capturer et le faire parler ! Fatigué de porter cette charge et comprenant qu’il n’échapperait pas à la quête insatiable des hommes, Proteus développa alors un second don, celui de la métamorphose... Dès que quelqu’un s’approchait de lui pour le capturer, il se transformait instantanément en de multiples formes.

C’est le fil conducteur poétique et esthétique de cette série réalisée à la manière d’Alec Soth comme une pérégrination le long du Rhône depuis Lyon jusqu’à son estuaire en Camargue où l’on retrouve de nombreuses traces du patrimoine de la civilisation gréco-romaine.
Le mot Proteus a donné « protéiforme », c’est-à-dire la capacité de prendre n’importe quelle forme et, en anglais, PROTEAN, le titre de cette série.
Chaque image est pensée comme un haïku photographique, création dense et ciselée qui, par sa forme, invite à la poésie. Elles forment un corpus d’images qui témoignent de façon singulière de notre héritage culturel et patrimonial.

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