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JORGE AMAT

Seiko, jeune fille japonaise de dix-huit ans, ne ressent aucune attirance pour l’époque qui l’a vue naître. À ses yeux, le monde moderne est fade, sans mystère, dénué de ces reflets d’aventure et de grandeur qui peuplaient les récits enchantés de son enfance. Mais Seiko porte un secret, un don précieux transmis par sa grand-mère, cette gardienne des mythes et des légendes : elle peut se transporter dans le passé, non pas un passé tel qu’il fut, mais un passé magnifié, tel que les murmures de l’histoire et les rêves l’ont façonné. Dans cette réalité intemporelle, elle devient l’âme d’un Japon légendaire, peuplé de samouraïs valeureux, de geishas au regard énigmatique, de pieuvres surgies des abîmes, de sorcières au cœur des labyrinthes et des forêts ensorcelées où l’ombre et la lumière dansent éternellement.
Seiko est, à sa manière, une Don Quichotte des terres d’Orient, une âme vagabonde et intrépide, cherchant la beauté et l’honneur dans un monde inventé qui, pour elle, est plus réel que tout ce que son époque lui offre. Sa quête la mène loin des villes modernes, loin des écrans et des bruits futiles, vers un univers où elle trouve enfin la liberté d’exister dans une splendeur ancestrale. Elle préfère arpenter les chemins de ce monde rêvé que de ployer sous les contraintes du nôtre. À travers Seiko, c’est une ode au courage d’être soi, de vivre selon ses propres légendes, qui s’écrit, une invitation à transcender le présent pour embrasser l’infini d’un passé idéalisé. Notre univers visuel, qui fut limité à cause de la pandémie (virus), incite notre imaginaire à prendre des chemins de traverse qui, souvent, nous poussent dans un pays inconnu (sauf à travers les médias).




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