JEAN-PIERRE DOMINGUE
Jean-Pierre Domingue est un photographe franco-canadien résidant à Paris depuis plus de 25 ans.
Ancien assistant de Guy Bourdin, il débuta en tant que photographe de mode où il se fit connaître. Artiste passionné, c’est au cours de ses voyages qu’il s’imprégna des cultures étrangères ainsi que des paysages environnants.
Ses sujets de prédilection, depuis plusieurs années, sont les sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Il affectionne leur caractère unique et exceptionnel. Il a déjà photographié les temples d’Angkor, le site archéologique de Pompéi, la baie d’Halong, l’usine sidérurgique de Volklingen, etc.
Jean-Pierre Domingue est un artiste autant en osmose qu’en rupture avec son médium. Dans certaines de ses photographies Jean-Pierre Domingue s’approche fortement des médiums des arts plastiques. La réduction d’un monde tridimensionnel à une image bidimensionnelle est reformulée à travers une exploration photographique d’objets trouvés, d’un collage où la présence de l’artiste touche parfois l’anonymat, et reprend la question de la neutralité des moyens photographiques. Une approche unique avec pour seule intention l’exploration de terrains inconnus. Le rayonnement de la beauté universelle, non pas dans une idée de canon de beauté mais la beauté dans son plus simple appareil, la beauté de la lumière, la beauté d’une porte, la beauté de tout ce qui nous entoure et que nous ne savons pas, que nous ne savons plus regarder. Il a exposé une série de photographies Polaroïd et des tirages à la Galerie Basia Embiricos, à Paris. La signature du livre et le vernissage ont eu lieu le 20 Juin, l’exposition a duré jusqu’en septembre 2019.
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Polaroid +
Cette série débute par un polaroid pris par ma grand-mère, Marie, qui vivait à Sherbrooke, Québec. Cette série contient un choix d'environ 30 polaroids pris au début de ma carrière. En fait, à l’époque (années 90 - 2000), pour les photographes professionnels, les polaroids n’étaient que des tests de vérification pour la lumière et le cadrage, car la vérification par écran numérique n’existait pas encore. C'était la fonction majeure du polaroid, non considéré comme une vraie photo, et qui était détruit après usage. En ce qui me concerne, je gardais toujours les plus beaux polaroids en archives, ne sachant pas qu’un jour je les exposerais notamment pour leur valeur unique. La découverte du Polaroid 665, et de son négatif, fut pour moi, une révélation artistique avec laquelle je fis énormément de recherches personnelles, jusqu’à l'arrêt de sa commercialisation en 2006. ”
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