top of page

JACQUES YVERGNIAUX

Né en 1958, Jacques Yvergniaux débute la photographie dans les années 1980, en tant que correspondant de presse au quotidien Ouest-France pour le canton de Lamballe. Cette expérience lui a permis d’aiguiser son regard humaniste. Il pratique la photographie argentique en noir et blanc pendant une vingtaine d’années, avant de franchir le pas du numérique en 2004. Il produit et réalise des expositions commandées par des institutions publiques (Villes, Conseils départementaux, médiathèques) et participe à des expositions collectives telles que le salon des artistes français (Paris, Grand Palais, médaille de bronze en 2012), le festival « Pluie d’images » à Brest, le Festival Européen de la Photographie de Nu à Arles…
Il collabore régulièrement avec l’agence Andia et publie ses photos dans la presse nationale et internationale (le Nouvel Observateur, Jeune Afrique, Le Figaro, Le magazine du Monde, JDD...).
Il a également assuré à deux reprises la fonction de commissaire d’exposition pour une exposition collective avec 12 photographes.
Jacques Yvergniaux développe son activité d’auteur photographe avec la création de son atelier-galerie « Le Réser’Voir » (d'images) à Plouër-sur-Rance (22), réalisé avec la participation du ministère de la Culture (DRAC de Bretagne).
Il vient de publier le livre « Afriques intimes » comportant une quinzaine de chroniques photographiques aux éditions Corridor Éléphant.

Estran : Ce que la mer nous renvoie.
Mon œil est toujours attiré par les objets qui ne sont pas à leur place. En déambulant dans la nature il est presque impossible de ne pas voir un détritus qui traîne. Cette série porte une attention particulière sur les estrans, où la mer dépose tous les jours sa laisse de mer.
La bande de littoral qui se découvre à marée basse et se recouvre lorsque la mer monte, recueille chaque jour du goémon, des coquillages, des débris de toutes sortes et aussi des tas d’objets issus de l’activité humaine. Ce sont eux qui m’intéressent. Ils sont les témoins de la désinvolture de certaines personnes qui jettent leurs détritus, leurs objets usagés ou cassés, n’importe où. Une partie se retrouve dans la mer, puis rapportée sur la côte avec la marée. En marchant sur l’estran, j’essaie de repérer ces objets qui ne sont pas à leur place. Ils ont été abandonnés quelque part au lieu de terminer leur vie dans une poubelle de tri sélectif. Lorsque j’en repère un, avant de le toucher, je prends une photo de l’objet tel qu’il est à son emplacement, là où la mer l’a déposé.
Si l’objet présente un intérêt particulier, je le ramasse, direction le studio. Je le photographie à nouveau sorti de son environnement. Après l’avoir grossièrement nettoyé, je l’installe sous les éclairages pour en faire une nature morte.
Cette collection de photographies s’agrandit au fur et à mesure de mes sorties sur les estrans. Je peux maintenant les regrouper et composer des fresques de grandes dimensions.
Ce travail photographique devrait pouvoir sensibiliser les citoyens à ne plus jeter, mais à réparer et recycler.

Add a Title
Add a Title
Add a Title
Add a Title
Add a Title
Add a Title
tk-21_logo.png

bottom of page