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DIDIER THOMAS

J'ai 66 ans. Je fais de la photo depuis très longtemps. J'ai fait mon premier "reportage" sur les moissons vers l'âge de 12 ans ! Adolescent, je voulais être photographe reporter mais à l'époque, l'école de photo la plus proche était à Paris et il fallait se loger soi-même. Mes parents n'ayant pas les moyens, j'ai dû abandonner cette idée.
Lorsque j'ai eu mes premiers salaires, j'ai pu m'offrir mon premier reflex, un Canon AE1. Mais pendant longtemps, je n'ai fait que des photos de famille et de paysage.
J'ai ensuite intégré des clubs photo mais j'ai eu du mal à m'y sentir bien. J'y ai cependant découvert l'intérêt du travail par séries.
Le premier moment important de mon parcours date d'il y a seulement 5 ans dans le cadre d'un stage organisé par l'association "Vivian Maier et le Champsaur". Le deuxième est encore plus récent. Je participe à un atelier photo organisé pour des amateurs par l'ESAD d'Orléans. Ces deux formations m'ont permis "d'ouvrir le champ des possibles" et de développer une voie plus artistique dans laquelle je me sens bien.
Je suis membre du "collectif APArtés" C'est un collectif que nous avons créé avec plusieurs photographes de l'atelier et dans lequel nous faisons à la fois des travaux collectifs et des travaux personnels.

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TRACES
La nuit est vite arrivée
Les lieux ont une mémoire. Il en est ainsi de ma maison familiale. Pendant plus de 60 ans, cette maison a enregistré la présence de celles et ceux qui y ont vécu et leurs traces y sont encore très visibles.
Les éléments extérieurs (bâtiments, végétation) ont influé sur la vie de la maison et de ses habitants, mais les traces de vie laissées par mes parents et mon frère ont aussi marqué la mémoire du lieu.
La salle à manger maintenant vide alors que nous y avons pris tant de repas de famille, la cuisine où ma mère a passé beaucoup de temps et la véranda où elle faisait la sieste aux beaux jours, les ficelles bleues de mon père pour attacher et réparer tous sortes de choses et son « atelier » ou il a tant accumulé, la Dauphine que mon frère n'a jamais eu le temps de réparer, tous ces objets accumulés me rappellent leur présence. Curieusement, je n'ai pas trouvé mes propres traces.
Mais la nuit est vite arrivée...

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