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DIDIER DE NAYER

Pratique la photographie depuis 1970 ; d'abord intéressé par le reportage, il commence des recherches plus expérimentales à partir de 1980, notamment sur le flou et le mouvement, ainsi qu'un travail sur la mémoire et les souvenirs d'enfance, l 'urbex et le dessin sur négatif. Il a reçu les prix Air France/Ville de Paris en 1984, Ilford N&B en 1988, Agfa Classic en 1996, Leica/photovisions de Montpellier en 1992 et poursuit une œuvre ouverte à l’innovation.

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Hyperactives, frénétiques, toutes en force et en hargne, elles bougent, elles courent, elles sautent, elles crient, elles hurlent, elles griffent, elles grattent, dans toutes les directions, enveloppées de ténèbres, elles font penser à la tempête et à l'orage qui traverse le ciel et ébranle la terre... les Érinyes s'en donnent à cœur joie et s'affairent aussi dans notre monde moderne en furie : devant les guerres, les terrorismes, les attentats, les accidents, les massacres écologiques, les finances folles, ou devant la nature perturbée, les éruptions volcaniques, les séismes, les tsunamis, et même les Tchernobyl ou Fukushima, de l'enfer nucléaire à l'enfer climatique… les Érinyes, déesses de la vengeance, divinités persécutrices dans la mythologie grecque, punissent les offenses à la nature et à la société. Elles ont encore du travail...

Dessins sur négatifs et surimpressions, mouvements et enchevêtrements de traces blanches et noires.

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