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ALINE CHAMBERT

Embrassant la carrière de fonctionnaire dans le domaine de la santé après des études de droit public, à la Faculté de droit de Montpellier, passionnée par la nature, les randonnées, les treks, les domaines abandonnés, les défis, Aline CHAMBERT débute son expérience de photographe avec le CANON familial.

Attentive aux détails plus qu’aux grands espaces, au noir et blanc qui épure et cible l’essentiel, elle aiguise son regard à partir de la lumière, des ombres, des couleurs, des reflets, pour faire naître une histoire, une émotion à chaque photographie. Ses maîtres en photographie se nomment Saul LEITER, BRASSAI, Willy RONIS, Antonio G. GARDUNO, Robert KAPA, Peter LINDBERGH, CARTIER-BRESSON, Sabine WEISS, croisée aux RENCONTRES d’ARLES en 2021.
Rapidement soucieuse de la qualité photographique, elle se perfectionne auprès de photographes professionnels, tout en préservant son regard particulier sur les choses de la vie ; elle fait confiance à un SONY Alpha VII et s’attarde en levant la tête vers les cieux, partout où le vent du Sud l’entraîne. Elle a été élève durant deux ans de Jean REYNES, photographe à ALBI, photographe officiel de Pause Guitare. Elle est conseillée actuellement par Laurent FERRIERE, photographe portraitiste et enseignant aux Gobelins – PARIS.


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On accède à l'Espagnac en prenant la route passant devant la Domergue.
Une croix de pierre, flanquée de quatre ifs, avait été plantée là autrefois pour délimiter les terres de la propriété, car des bornes blanches, auxquelles était attachée une chaîne, interdisaient aux intrus d'y pénétrer.
Mais, de là, il faut encore parcourir près d'un kilomètre pour parvenir au château. Il fut construit par Hispanicus, seigneur Gallo-Romain, dont les terres jouxtaient celles de Sirianus qui devait son surnom au fait qu'il était originaire de la ville de Siris, en Lucanie ; il a donné son nom au village de Sérignan. Par la suite, il est devenu un immense domaine agricole qui s'étendait sur quatre cents hectares et qui était devenu, en 1906, la propriété de Susanne Coste d'Espagnac ; reçu alors en dot lors de son mariage avec le Marquis de Malet (la description est tirée des notes de Pierre Prax).
Le château, situé dans une combe, le mettait à l'abri du Tarral (le vent du nord). À l'origine poste militaire servant d'étape et même de péage ; c'était un vieux château féodal de belle apparence qui possédait un pont-levis. L'aile principale, à deux étages, possédait des fenêtres à croisillons et à frontons ; l'aile secondaire, d'un seul étage, datait du 17ème siècle ; une tour carrée servait de trait-d'union entre les deux ailes.
Un portique voûté, à trois arcades, supportait une terrasse donnant accès à un jardin à la française ; sous la terrasse, il y avait une petite chapelle. Au-dessus de la porte d'honneur aux lourds battants de chêne clouté, on lisait les armes d’Espagnac, représentées par deux lions dressés qui semblaient veiller sur le vieux puits situé à l'angle du château. Une quarantaine de chevaux étaient affectés aux travaux agricoles.
Sans doute est-ce l’habitation du propriétaire qui donne dans une cour immense. Il devait y avoir aussi les logements du personnel, une partie du moins. Sans doute que certains des ouvriers agricoles devaient demeurer à Sauvian. Les derniers employés étaient des Marocains venus de Montauban.
Dans un angle de la cour un puits approvisionnait en eau l’ensemble du domaine. L’endroit a été quelque peu squatté, des bancs et des chaises en piteux état sont disséminés dans un espace au centre de la cour. À côté, oubliée, une motopompe n’a pas dû tourner depuis des années.

Source juillet 2020 –
Patrimoine sauviannais page Facebook

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